Grève dans l'éducation nationale : la réforme des retraites au cœur du mécontentement

Le secteur de l'éducation nationale fait face à une vague de grèves principalement axée sur la réforme des retraites. Enseignants et étudiants expriment leur opposition à cette réforme gouvernementale, jugée inéquitable, notamment en raison du report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans et de l'augmentation de la durée de cotisation.

Par la rédaction

Plusieurs journées de mobilisation ont été planifiées, dont celles du 7 mars, du 11 mars et du 15 mars. La contestation a également touché les établissements du secondaire, avec des appels à la grève dans les collèges et les lycées. En réaction à l'usage de l'article 49.3 pour faire adopter la réforme, certains syndicats de l'éducation nationale ont lancé un appel à la grève pour le début de la semaine suivante.


De nombreux syndicats d'enseignants ont incité à la grève afin d'exercer une pression sur le gouvernement concernant la réforme des retraites. Les épreuves anticipées du baccalauréat, prévues du 20 au 22 mars, pourraient être perturbées par cette mobilisation des professeurs, plusieurs syndicats enseignants ayant appelé à la grève en opposition à la réforme des retraites.

Le SNES-FSU, la CGT et Force Ouvrière ont conjointement appelé à la grève le vendredi 17 mars, s'adressant en particulier aux professeurs chargés de la surveillance des épreuves du baccalauréat, qui débutent le lundi 20 mars. D'autres syndicats enseignants ont également invité à une grève de la surveillance pour protester contre la réforme des retraites.

Des manifestations sont prévues le jeudi 23 mars 2023, rassemblant enseignants et personnels de l'Éducation nationale.